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Revue de presse : Systèmes agroalimentaires et durabilité

Climat

Caraïbes

Un rapport conjoint de l’IICA et du FIDA épingle les contributions importantes des exploitations familiales en Amérique latine et dans les Caraïbes et les défis encore à relever dans la lutte contre le changement climatique

L’agriculture familiale est très vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, une vulnérabilité exacerbée par le manque de financement, la dégradation de la santé des sols et les coûts de production élevés. En Amérique latine et dans les Caraïbes, ce secteur contribue néanmoins grandement à la résilience, l’adaptation et l’atténuation, des contributions qui passent souvent inaperçues. Telles sont les conclusions du document intitulé « Paris Agreement and agriculture: A look at the implementation of NDCs in Latin America » (« L’Accord de Paris et l’agriculture : un examen de la mise en œuvre des CND en Amérique latine »), préparé par l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) et financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA). Le rapport présente l’état de mise en œuvre dans l’agriculture des contributions déterminées au niveau national dans un certain nombre de pays, dont la République dominicaine, qui devaient mettre en œuvre l’Accord de Paris conformément à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques..

Source: Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA), , 5 septembre 2022

Des représentants d’organismes de crédit et du secteur privé font le point sur les opportunités de financement de l’action climatique en Amérique latine et dans les Caraïbes

Lors d’une réunion récente au Costa Rica, des ministres de l’agriculture et de hauts fonctionnaires de plus de 30 pays des Amériques ont écouté des présentations de représentants d’organismes de crédit multilatéraux et de fonds mondiaux de financement détaillant les opportunités de développement de projets sur l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques dans l’agriculture. La session s’inscrivait dans le cadre d’une réunion organisée par l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) en vue de permettre au secteur agricole de la région de développer une position conjointe à adopter à la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27), qui se tiendra en Égypte au mois de novembre.

Source: Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA), 26 septembre 2022

Caraïbes : former les futurs décideurs à la résilience au changement climatique

Les Caraïbes se trouvent en première ligne face au changement climatique. Pour atténuer son impact sur la région, les stratégies d’adaptation nécessiteront des solutions innovantes, une planification intégrée et des réponses multifonctionnelles, en particulier dans les zones urbaines. À cette fin, les Caraïbes doivent développer davantage leurs compétences et leurs programmes d’éducation en matière de résilience climatique urbaine. L’Agence française de développement (AFD) finance la préparation d’un cours en ligne sur les stratégies d’adaptation, qui met à profit l’expertise de plusieurs organisations environnementales et de développement. La facilité Adapt’Action de l’AFD a réuni l’Organisation des États de la Caraïbe orientale, l’Université de Technologie de la Jamaïque, l’Université des Indes occidentales et l’Université des Antilles avec l’ODI, Suez, Acacia et EnGen Collaborative, un groupe d’experts sur le genre et l’environnement.

Source: Agence Française de Développement, 14 septembre 2022

Pacifique

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a récemment estimé qu’en ne protégeant pas adéquatement les insulaires indigènes du détroit de Torrès contre les impacts du changement climatique, l’Australie a violé leurs droits de jouir de leur culture, sans « interférence arbitraire » avec leur vie privée, leur famille et leur foyer. Le Comité a rendu sa décision sans précédent après avoir examiné une plainte conjointe déposée par les insulaires, qui estiment que l’Australie a violé leurs droits en ne s’adaptant pas au changement climatique via l’élévation des digues sur les îles et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, entre autres mesures nécessaires. Dans leur plainte, les insulaires affirmaient que les changements des régimes climatiques avaient des effets néfastes directs sur leurs moyens de subsistance, leur culture et leur mode de vie traditionnel. Selon les insulaires, les changements climatiques ont déclenché de fortes pluies et de violentes tempêtes, ce qui a entraîné une dégradation des sols et des arbres et a réduit la quantité de produits alimentaires issus de la pêche et de l’agriculture traditionnelles.

Source: Nations Unies, 23 septembre 2022

Monde

Un nouveau module complémentaire GLOBALG.A.P. stimule la biodiversité

Plus tôt dans l’année, GLOBALG.A.P. a lancé son module complémentaire BioDiversité, une norme supplémentaire qui renforce les éléments environnementaux du référentiel Système Raisonné de Culture et d’Élevage de l’organisme d’assurance agricole. Ce nouveau module complémentaire démontre qu’une entreprise s’est efforcée de promouvoir la biodiversité dans son exploitation. En substance, le module complémentaire BioDiversité reconnaît les efforts déployés par les producteurs pour protéger et améliorer la biodiversité, mais il les pousse à aller plus loin, par exemple en consacrant davantage de terres à la biodiversité. À 30 euros par an en moyenne – les prix varient légèrement en fonction du producteur en question –, il est à la portée financière de la plupart des agriculteurs.

Source: Fruitnet, 1 septembre 2022

Politique

Afrique

Les possibilités de tirer parti du commerce et des investissements qui s’offrent à l’Afrique sont immenses

Les possibilités de tirer parti du commerce régional et mondial qui s’offrent aux Africains sont immenses. Pour les exploiter, les pays africains devront toutefois pouvoir compter sur des investissements et du soutien de la part de leurs partenaires internationaux, et réaliser des réformes intérieures afin d’améliorer le contexte économique et commercial, a déclaré la Directrice générale, Ngozi Okonjo-Iweala, le 27 août. S’exprimant à l’occasion de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, la DG Okonjo-Iweala a dit que l’Afrique était un grand marché de 1,4 milliard de consommateurs et d’entrepreneurs, en pleine croissance et – grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine – de plus en plus intégré. Cependant, la pandémie de COVID-19 a fait reculer l’Afrique de plusieurs décennies en ce qui concerne la réduction de la pauvreté, l’éducation et la création d’emplois, et a fait resurgir des problèmes familiers liés au surendettement. La Directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala a préconisé une solidarité mondiale avec l’Afrique qui se traduirait par un soutien financier et un réaménagement de la dette, mais aussi par un soutien à l’investissement et une amélioration des conditions commerciales, y compris grâce à des accords de libre-échange et au traitement spécial et différencié.

Source: Organisation mondiale du commerce, 27 août 2022

ITAA : une initiative novatrice pour transformer l’agriculture africaine

Dotée d’un budget de 19,6 millions de dollars jusqu’en 2025, l’Initiative de transformation de l’agriculture en Afrique (ITAA) a pour objet d’améliorer le développement durable en Afrique en comblant le fossé qui sépare la formulation d’initiatives agricoles stratégiques de leur mise en œuvre réussie au niveau local. Accélérer et renforcer une telle mise en œuvre aura un impact prononcé sur l’amélioration de la sécurité alimentaire, sur la réduction de la pauvreté rurale et sur l’aide fournie aux petits exploitants agricoles pour s’adapter aux changements climatiques. L’ITAA met à profit l’expérience acquise par plusieurs pays africains ces dernières années, et notamment leurs organismes nationaux de transformation, et réunit les gouvernements, le secteur privé et la société civile afin de surmonter les principaux défis posés et de chercher à reproduire les solutions efficaces pour transformer l’agriculture.

Source: FIDA, 16 août 2022

Le Kenya lève l’interdiction de la culture et de l’importation d’OGM en vigueur depuis 10 ans

Le gouvernement kényan a levé son interdiction de la culture et de l’importation d’organismes génétiquement modifiés, en vigueur depuis 10 ans, permettant ainsi aux producteurs de cultiver et d’importer de l’alimentation humaine et animale qui a été génétiquement améliorée via la biotechnologie. Le Kenya se montre réticent à approuver l’importation et la culture d’organismes génétiquement modifiés depuis novembre 2012, dans le contexte du débat en cours autour de la sécurité des cultures génétiquement modifiées, réputées pour leurs avantages, comme leur résistance à la sécheresse et aux nuisibles et leurs rendements plus élevés. En juillet, le gouvernement kényan a octroyé des exemptions tarifaires supplémentaires sur le tourteau de coton Bt, les drêches de distillerie avec solubles et le tourteau de colza génétiquement modifiés afin de pallier l’augmentation des coûts. En Afrique, des organismes génétiquement modifiés sont cultivés à des fins commerciales en Afrique du Sud, au Nigeria et au Soudan.

Source: Fresh Plaza, 4 octobre 2022

Caraïbes

L’insécurité alimentaire en Amérique latine et dans les Caraïbes nécessite des politiques nationales et une action coordonnée

Des dirigeants mondiaux, des chefs d’État et d’éminentes personnalités se sont entendus sur la nécessité d’établir des politiques nationales et de promouvoir les investissements dans la science et la technologie appliquées à l’agriculture, afin d’améliorer la sécurité alimentaire en Amérique latine et dans les Caraïbes dans le contexte de la crise mondiale actuelle. Ce consensus a été dégagé pendant la table ronde de haut niveau « Food Security in Latin America and the Caribbean: Challenges, Strategies and Priority Actions » (« La sécurité alimentaire en Amérique latine et dans les Caraïbes : défis, stratégies et actions prioritaires »), organisée par la Banque de développement d’Amérique latine, à laquelle l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) a participé. L’activité s’est tenue dans le cadre de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Durant le forum multilatéral le plus important au monde, une attention toute particulière a été portée à la nécessité de renforcer le rôle de la région en tant qu’acteur clé dans les discussions sur les principaux défis et opportunités mondiaux, en vue de réaliser l’Agenda 2030 pour le développement durable.

Source: Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA), 22 septembre 2022

Les parties envisagent une solution pour protéger les producteurs de la Barbade des importations de produits

Le ministère du commerce et de la consommation de la Barbade souhaite mettre en place un arrangement pour réduire la quantité de fruits et légumes importés dans les rayons des supermarchés de l’île. Le ministre du développement économique, Kerrie Symmonds, a cependant précisé que les producteurs devraient démontrer leur capacité à répondre à la demande locale et garantir qu’il n’y aura pas de pénuries. Symmonds a répondu à un appel du CEO de la Société agricole de la Barbade (Barbados Agricultural Society, BAS), James Paul, pour que l’importation de concombres, citrouilles, pastèques et carottes soit interdite, dans la mesure où les producteurs ont la capacité de répondre à la demande locale de ces fruits et légumes. Le ministre a également expliqué qu’en raison des obligations au titre des traités internationaux, la Barbade ne pouvait pas imposer une interdiction totale de l’importation de produits. Un arrangement spécial a néanmoins pu être mis en place pour offrir une certaine protection aux producteurs locaux.

Source: Fresh Plaza, 12 septembre 2022

Le secteur agricole de la Dominique devrait atteindre de nouveaux sommets après de nouvelles annonces budgétaires

Le Commonwealth de la Dominique consent d’importants investissements pour renforcer les capacités du secteur agricole. Le pays, qui abrite des forêts tropicales et une flore et une faune abondantes, a un sol riche et fertile qui aide à soutenir la vie végétale. Le sol, le climat, la topographie et la situation géographique font de la Dominique une île propice à la culture, et alors que la demande de produits alimentaires, biologiques en particulier, augmente dans le monde entier, la Dominique donne priorité au secteur agricole. Les producteurs de la Dominique cultivent notamment des bananes, des patates douces, du plantain, des agrumes, des légumes, du café, du patchouli, de l’aloe vera, des fleurs coupées, des mangues, des goyaves et des papayes. Cette année, lors de la présentation du budget 2022-2023, le Premier ministre Roosevelt Skerrit a annoncé la mise en place de différentes mesures de soutien au secteur agricole. Il a indiqué que le gouvernement a l’intention de porter la contribution à l’agriculture à 700 millions de dollars des Caraïbes orientales d’ici 2030.

Source: Fresh Plaza, 19 août 2022

Les modifications apportées à la réglementation européenne ont un impact sur les bananes de la République dominicaine

Une grande partie de la production bananière dominicaine est biologique et la plupart des bananes sont exportées dans l’Union européenne. Le nouveau règlement (UE) 2018/848 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques aura par conséquent des répercussions sur les exportations de fruits de la République dominicaine. Selon la chercheuse Fior Daliza Peña, l’objectif des autorités européennes avec ce nouveau règlement est de garantir un régime égal pour les agriculteurs biologiques et d’empêcher que les produits non conformes à la qualité exigée par les normes de production biologique de l’UE soient commercialisés sous l’étiquette bio. Il convient de noter que les modifications apportées au règlement affecteront tous les produits bio dominicains ayant un potentiel d’exportation et qu’elles auront une incidence encore plus importante sur les petits producteurs organisés en associations et coopératives. Les changements affecteront 40 % des affiliés de l’Association des producteurs de bananes biologiques de la ligne nord-ouest (Banelino), la plus grande entité dominicaine de petits producteurs bananiers.

Source: Fresh Plaza, 15 août 2022

Le gouvernement jamaïcain espère que les patates douces remplaceront le blé importé

La Jamaïque pourrait connaître un abandon majeur du blé importé au profit des patates douces cultivées localement. Selon le ministre de l’agriculture et de la pêche, Pearnel Charles Jr, cet objectif s’inscrit dans la volonté constante du gouvernement de réduire la facture d’importation du pays tout en garantissant la sécurité alimentaire nationale. Des discussions sont en cours avec d’« importants investisseurs qui sont très intéressés », dixit le ministre, en vue de remplacer les quelque 176 000 tonnes de blé importées dans le pays chaque année. En attendant, le directeur technique en chef du ministère de l’agriculture et de la pêche, Orville Palmer, continue à présenter les patates douces comme le substitut idéal du blé, affirmant que la patate douce est « beaucoup plus nourrissante » et soulignant que trois récoltes peuvent être produites chaque année.

Source: Fresh Plaza, 26 septembre 2022

Le gouvernement de Sainte-Lucie approuve une subvention de 30 % sur les intrants afin de maintenir la production bananière de l’île

Le gouvernement de Sainte-Lucie a approuvé l’octroi d’une subvention de 30 % aux producteurs bananiers, compte tenu de la hausse des coûts de production et des défis de productivité rencontrés par les parties prenantes du sous-secteur de la banane. Plus particulièrement, le ministre de l’agriculture, Alfred Prospere, a annoncé que tous les producteurs de bananes se verront octroyer une subvention de 30 % sur les intrants afin de maintenir la production de leurs exploitations. Selon lui, cette dernière décision en date du cabinet démontre la priorité accordée à la création de moyens de subsistance agricoles résilients et durables, tout en soulignant l’importance de la filière de la banane pour Sainte-Lucie.

Source: Fresh Plaza, 14 septembre 2022

Monde

Lancement du système d’échange des pays en développement applaudi par Fairtrade

La Fairtrade Foundation a applaudi le lancement du système d’échange des pays en développement (Developing Country Trading Scheme, DCTS), récemment annoncé par le gouvernement britannique. Fairtrade a réagi positivement à la décision du gouvernement de réduire ou de supprimer les droits de douane sur un plus large éventail de produits provenant de pays à faible revenu, ce qui soutiendra l’accès au marché pour de nombreuses communautés dont les moyens de subsistance dépendent des ventes à destination du Royaume-Uni. La fondation a toutefois exprimé son inquiétude concernant la dégradation manifeste des droits de l’homme dans le volet « Préférences améliorées » du système, qui n’exige plus des pays qu’ils respectent les conventions internationales pour bénéficier de préférences commerciales améliorées.

Source: Fairtrade Foundation, 17 août 2022

Europe

Europe : stratégie « De la ferme à la table » : déclaration de la commissaire Stella Kyriakides

À l’occasion de la troisième journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, la commissaire européenne à la Santé et à la Sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, a fait la déclaration suivante : « Notre système alimentaire est soumis à une forte pression. Nous sommes confrontés simultanément aux effets négatifs du changement climatique, de la dégradation environnementale, des chocs économiques et des violents conflits, qui menacent la sécurité alimentaire de millions de personnes à travers le monde. Dans ce contexte, il est inacceptable que 20 % de toute la nourriture que nous produisons au sein de l’UE soient perdus ou gaspillés. Cette journée nous rappelle à tous que nous devons prendre des mesures plus vigoureuses pour lutter contre les pertes et les gaspillages alimentaires. Dans l’UE, nous prenons déjà des mesures décisives pour promouvoir la sécurité alimentaire mondiale à travers la coopération internationale, en soutenant la mise en place de systèmes alimentaires durables et résilients via nos investissements dans des pays partenaires. » La déclaration complète est disponible.

Source: Commission européenne, 29septembre 2022

Freshfel Europe défend la compétitivité du secteur des produits frais dans l’agenda européen

Freshfel Europe a récemment rencontré le ministre adjoint de l’agriculture de la République tchèque, l’État membre de l’UE actuellement en charge de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, afin de discuter des aspects sectoriels dans l’optique de l’agenda européen. Cette rencontre a été une opportunité d’examiner les défis sectoriels actuels liés à la production, au commerce et à la consommation de fruits et légumes frais. À cette occasion, un examen complet des sujets de l’agenda européen a été entrepris dans un dialogue constructif en faveur du rôle du secteur et du positionnement des produits frais dans le régime alimentaire des consommateurs européens.

Source: Freshfel Europe, 3 octobre 2022

Europe : politique agricole commune 2023‑2027 : la Commission approuve les premiers plans stratégiques relevant de la PAC

La Commission européenne a approuvé aujourd’hui [31 août] le premier paquet de plans stratégiques relevant de la PAC pour sept pays : Danemark, Finlande, France, Irlande, Pologne, Portugal et Espagne. Il s’agit d’une étape importante pour la mise en œuvre de la nouvelle PAC au 1er janvier 2023. La nouvelle PAC est conçue pour façonner la transition vers un secteur agricole européen durable, résilient et moderne. Dans le cadre de la politique réformée, les fonds seront répartis de manière plus équitable entre les petites et moyennes exploitations familiales, ainsi que les jeunes agriculteurs. En outre, les agriculteurs seront encouragés à adopter de nouvelles innovations, de l’agriculture de précision aux méthodes de production agroécologiques. En soutenant des actions concrètes dans ces domaines et dans d’autres, la nouvelle PAC peut constituer la pierre angulaire de la sécurité alimentaire et des communautés agricoles de l’Union européenne.

Source: Commission européenne, , 31 août 2022

Commission européenne,

Un rapport sommaire de recherche du WRAP (Royaume-Uni) révèle les résultats d’une recherche conjointe sur la perte et le gaspillage alimentaires menée dans quatre marchés clés : le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada et l’Australie. L’étude montre que près de la moitié des répondants jettent autant, voire plus de nourriture que l’an dernier à cette période, révélant ainsi une opportunité pour les consommateurs d’économiser davantage en réduisant leurs déchets domestiques. Pour une personne sur trois, la quantité de nourriture gaspillée équivaut à un cabas d’aliments jetés à la poubelle chaque semaine. Les déchets alimentaires domestiques coûtent actuellement en moyenne 780 livres sterling par an aux ménages, mais près de la moitié des répondants sous-estimaient le coût de leurs déchets alimentaires. L’étude a également révélé que les répondants souhaitent être plus ingénieux avec leur nourriture, mais qu’ils ne savent souvent pas par où commencer.

Source: WRAP, 28 septembre 2022

Covid-19

Afrique

Évaluer l’impact du Covid-19 sur les paysans africains

L’Organisation panafricaine des agriculteurs (PAFO) et ses réseaux membres s’applique à faire face aux différents défis et impacts générés par la situation exceptionnelle liée au coronavirus pour les secteurs agricole et alimentaire, ainsi que pour les familles paysannes du continent africain. Pour évaluer l’impact du Covid-19 sur les paysans africains, assurer un meilleur suivi et élaborer des recommandations adaptées à la situation, la PAFO et ses réseaux membres ont réalisé une étude couvrant tout le continent avec des recommandations à l’appui à l’intention des gouvernements et des partenaires techniques et financiers. Intitulée « L’impact du Covid-19 sur les paysans africains et les réponses proposées », l’étude a tenu compte des réalités des cinq réseaux membres de la PAFO à travers le continent.

Source: PAFO, septembre 2022