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Revue de presse : Marchés et production agroalimentaires

AFRIQUE

La vanille de la Réunion obtient l’Indication géographique protégée de l’UE

La vanille de l’île de la Réunion vient d’être enregistrée par la Commission européenne dans le registre des Indications géographiques protégées (IGP). Sa réputation repose avant tout sur son bouquet aromatique unique, fruit d’une parfaite acclimatation de la plante sur les pentes volcaniques de l’est de l’île et du savoir-faire développé par les Réunionnais.

Source: Commodafrica, 30 août 2021

Des opportunités pour les avocats éthiopiens

« Il existe un potentiel énorme pour les avocats en Éthiopie », déclare Evert Wulfrank, de Durabilis, « mais les producteurs doivent être responsables de leurs terres et de leurs modes de culture. » Durabilis est une entreprise basée en Belgique qui mène des activités en Éthiopie. Elle a eu la possibilité d’accéder au marché éthiopien de l’avocat et y a décelé un véritable potentiel. Pour faciliter les exportations, une voie ferrée est en construction jusqu’à la zone portuaire de Djibouti et des infrastructures de stockage sont en cours d’aménagement. Le volume des exportations d’avocats est appelé à augmenter grâce à la volonté des agriculteurs de produire de manière durable.

Source: Eurofruit, 18 août 2021

Les petits agriculteurs kényans misent de plus en plus sur l’avocat

Les agriculteurs kényans s’intéressent de plus en plus à la culture des avocats parce qu’elle demande moins de travail, produit des rendements élevés et est moins coûteuse du point de vue technique. Cet enthousiasme a permis au Kenya de se hisser parmi les cinq plus gros producteurs d’avocats au monde et à l’avocat de devenir le fruit le plus exporté du pays.

Source: Fresh Plaza, 5 juillet 2021

Aldi finance une unité de conditionnement de légumes au Kenya

La division britannique d’Aldi a financé la construction d’une unité de conditionnement de légumes au Kenya pour aider les petits agriculteurs. Grâce à cette installation, située à Cherangany, dans le comté de Trans-Nzoia, ceux-ci pourront plus facilement commercialiser leurs produits horticoles frais et subiront moins de pertes après récolte. Unique en son genre dans le comté, l’unité de conditionnement a été conçue de manière à minimiser les déchets, accroître l’efficacité du conditionnement et réduire les coûts de transport pour les acheteurs à l’exportation qui approvisionnent Nairobi. Elle a été réalisée par l’ONG internationale Farm Africa dans le cadre de son projet Growing Futures.

Source: The Grocer, 13 juillet 2021

Kenya : l’aéroport international d’Isiolo devrait améliorer les ventes de produits frais

Les agriculteurs des comtés d’Isiolo, de Meru et de Laikipia devraient bénéficier de l’intervention des agences gouvernementales nationales visant à accélérer l’achèvement des entrepôts de fret à l’aéroport international d’Isiolo. Les agences, dirigées par le Fresh Produce Consortium of Kenya (FPC Kenya), le Directorate of Miraa and Pyrethrum et le Kenya Plant Health Inspectorate Service (KEPHIS), se sont donné pour but de développer le marché des produits frais. Les petits agriculteurs sont le principal groupe cible, car l’installation leur permettra d’approvisionner les marchés nationaux, régionaux (Communauté d’Afrique de l’Est) et mondiaux en réduisant leurs distances de transport.

Source: Kenya News Agency 9 août 2021, Fresh Plaza, 10 août 2021

Kenya : la demande reste élevée à Karakuta

La ferme Karakuta, située à Juja, dans le nord du Kenya, est spécialisée dans la production d’avocats. Grâce au programme SheTrades du Commonwealth, l’avocat est en passe de devenir un précieux outil d’autonomisation des femmes kényanes. Malgré la crise sanitaire, la demande d’avocats reste assez élevée et Karakuta a pu mettre en place un système de traçabilité efficace et très strict, malheureusement souvent perturbé par les caprices de la météo. Environ 90 % des avocats de Karakuta sont destinés au Royaume-Uni, mais Grace Ngungi, directrice de l’exploitation, déclare viser également le marché allemand.

Source: Eurofruit, 9 août 2021

Kenya : nouveau règlement sur les cultures horticoles

L’Agriculture and Food Authority kényane collabore avec les gouvernements des comtés pour faire appliquer le règlement sur les cultures horticoles, qui a désormais force de loi. Ce règlement couvre le conditionnement, le transport, la distribution et le nettoyage des produits horticoles.


1. Le poids emballé des produits horticoles ne doit pas dépasser 50 kg. 2. Les produits horticoles ne doivent pas être entreposés ou transportés avec d’autres matières susceptibles d’entraîner une contamination ou de nuire à leur qualité. 3. Il est interdit de regrouper les produits horticoles sur le sol le long des routes. 4. Le transport des produits horticoles doit se faire dans un véhicule couvert et bien ventilé.

Source: Kenyan Grown, 16 août 2021

Kenya : l’eau de pluie pour les avocats « assoiffés »

Le producteur et exportateur d’avocats kényan Kakuzi s’emploie à changer l’opinion sur les avocats et leur consommation d’eau en utilisant l’eau de pluie pour irriguer ses vergers. Afin d’inverser les effets néfastes sur l’environnement et de lutter contre le changement climatique, Kakuzi a beaucoup investi dans la collecte et le stockage de l’eau de pluie et dans l’utilisation responsable de l’eau dans ses cultures d’avocats. « En gérant de vastes zones de terres comme captages d’eau et en construisant des digues en terre, Kakuzi parvient à irriguer ses 900 hectares de vergers d’avocats uniquement avec l’eau de pluie récoltée pendant les cinq mois de la saison humide », déclare ainsi l’entreprise. « Cette méthode de récupération de l’eau permet d’irriguer 400 hectares supplémentaires de vergers de macadamias. »

Source: Eurofruit, 19 août 2021

Le Rwanda choisi pour accueillir la plateforme continentale d’e-commerce

L’Union africaine, par le biais de son département du Développement économique, du Commerce et des Mines, a choisi le Rwanda comme siège continental de l’African e-Trade Group. Cela facilitera la réalisation de l’ambition du groupe de soutenir 600 000 PME africaines au cours des cinq prochaines années. L’African e-Trade Group est une initiative d’entrepreneuriat social qui vise à fournir une plateforme de commerce électronique complète afin de renforcer le rôle des PME africaines dans les échanges inter- et intra-africains..

Source: The New Times, 8 juillet 2021

Tanzanie : distribution gratuite de plants d’avocat

Le Premier ministre tanzanien Kassim Majaliwa a demandé à tous les conseils des districts qui cultivent des avocats de créer des pépinières afin de produire des jeunes plants qui seront distribués gratuitement aux agriculteurs. « L’avocat est l’une des cultures les plus rentables et a des coûts de production moins élevés que les autres… Les cultivateurs devraient être encouragés à développer leurs exploitations en sachant que le gouvernement soutiendra leur production, depuis la préparation des exploitations jusqu’à la recherche des débouchés », a déclaré M. Majaliwa. Cette nouvelle intervient alors que des rapports indiquent que la Tanzanie est sur le point d’obtenir l’accès au marché sud-africain de l’avocat.

Source: FreshFruitPortal.com, 4 août 2021

Tanzanie : l’engrais non chimique gagne du terrain

Un nouvel engrais gagne du terrain dans le secteur agricole tanzanien : l’engrais organique Hakika. La détérioration de la santé des sols consécutive à l’utilisation excessive d’engrais chimiques par les agriculteurs a motivé la création de cet engrais exempt de substances chimiques et efficace. En plus d’être produit localement et non chimique, il permet de revitaliser les sols pour en améliorer la productivité, ce qui devrait contribuer à augmenter les exportations. Un appel a été lancé aux agriculteurs afin qu’ils promeuvent l’utilisation de ce produit et des intrants non chimiques.

Source: Fresh Plaza, 23 juillet 2021

Les producteurs tanzaniens voient le potentiel des avocats pour lutter contre la pauvreté

La Tanzanie est le troisième plus grand producteur d’avocats d’Afrique après l’Afrique du Sud et le Kenya. Les avocats prospèrent dans de nombreuses régions du pays et peuvent être utiles pour sortir les Tanzaniens de la pauvreté et améliorer leur alimentation. Toutefois, la faible production des agriculteurs tanzaniens les prive d’un avantage antérieur de ce sous-secteur en pleine croissance. Pourtant, selon un chercheur spécialisé dans les fruits du Tanzania Agricultural Research Institute (Tari-Uyole), situé dans la région de Mbeya, la Tanzanie est un pays propice à la production de grandes quantités d’avocats.

Source: Fresh Plaza, 23 août 2021

Tanzanie : les exportations dépassent les importations du Kenya pour la première fois depuis des décennies

Selon les chiffres de la Kenya Revenue Authority, les biens importés de Tanzanie ont augmenté de 70,06 %, dépassant les exportations de 21,09 %. Les importations du Kenya en provenance de Tanzanie ont augmenté de près de trois quarts au premier semestre de 2021 par rapport à l’année précédente. Cette hausse s’explique par le fait que les relations commerciales entre les deux pays ont été marquées par une amélioration des flux commerciaux depuis que les présidents de ces États se sont engagés à redynamiser le commerce et à rendre la circulation des biens et des services à nouveau fluide.

Source: Fresh Plaza, 13 août 2021

La Tanzanie veut élargir le marché africain de la banane

Pour répondre à l’offre du marché extérieur et à la demande locale, le gouvernement tanzanien souhaite augmenter sa production de bananes. Classée comme culture stratégique, la Tanzanie est convaincue que la banane peut répondre aux besoins de sécurité alimentaire et commerciaux. À cette fin, un plan d’action réunissant TAHA, le champion de l’industrie horticole, des scientifiques, des chercheurs, des experts en marketing et toutes les parties prenantes de la culture sera élaboré dans le but de déployer pleinement le potentiel de la culture de la banane afin de satisfaire la consommation intérieure et de prendre une grande part du marché d’exportation africain.

Source: Dailynews, 23 août

Les exportations d’avocats tanzaniens bientôt sur les tables d’Afrique du Sud

Les exportations d’avocats Hass et Fuerte tanzaniens en Afrique du Sud ont été bloquées en raison de problèmes sanitaires. Les avocats tanzaniens permettent à l’Afrique du Sud de compenser sa production relativement faible d’avocats, qui sont récoltés entre décembre et mars. Les importateurs sud-africains espèrent donc recevoir leurs produits d’ici décembre.

Source: Fresh Plaza, 11 août 2021

Afrique du Sud : la congestion du port de Durban crée de futurs problèmes pour le marché des agrumes

En raison de l’augmentation considérable des volumes de produits frais mis sur le marché, le port de Durban a connu une évolution des volumes qui entraîne des contraintes sur les exportations. Le volume des exportations a augmenté de 13 % et le prix du kilo de produit frais a diminué de 3,08 rands. Afin de réguler la situation, la Citrus Growers’ Association et le forum des exportateurs ont demandé aux producteurs d’agrumes de réduire le volume des produits destinés au port de Durban.

Source: Fresh Plaza, 13 août 2021

Afrique du Sud : les prix des ananas augmentent de 74 % à la suite de l’interdiction de l’alcool

Le prix de l’ananas a considérablement augmenté depuis l’interdiction de l’alcool en Afrique du Sud. L’ananas coûte actuellement 7,32 rands par kilo sur une base hebdomadaire. Cette augmentation est due à la décision des Sud-Africains de développer la fabrication de bière à l’ananas. Le marché des bananes et des pommes est à nouveau plus dynamique, tandis que ceux des citrons et des avocats restent stables.

Source: Fresh Plaza, 12 juillet 2021

Troubles dans le KZN et le Gauteng : le secteur des agrumes déploie un plan de relance pour poursuivre les exportations

Les violences qui sévissent depuis quelques temps dans les régions du KwaZulu-Natal et du Gauteng bloquent le passage entre les zones de production et le port de Durban. Ces troubles ont un impact particulièrement grave sur le secteur des agrumes, dont c’est normalement la saison ce mois-ci. La fermeture du port de Durban a perturbé les exportations d’agrumes et l’approvisionnement des marchés locaux. Toutefois, la Ctirus Growers’ Association (CGA) a fait en sorte que les exportations d’agrumes soient maintenues en détournant les marchandises vers d’autres ports pour les exportations et les agences. La CGA, en collaboration avec le gouvernement et AGBIZ, tente de rétablir la situation en trouvant des solutions afin de relancer le secteur.

Source: Fresh Plaza, 19 août 2021

Un ruban adhésif agricole élargit les avantages des produits en plastique compostable

Un nouveau produit a été lancé sur le marché sud-africain : le ruban adhésif agricole. Entièrement compostable, opaque et moins visible que le ruban adhésif traditionnel, il est solide et élastique, et assure une parfaite adhérence avec tous les types de coupes et de branches. Fabriqué à partir d’amidon de maïs, de cellulose et d’huile végétale dépourvue d’OGM (sans huile de palme) en Italie au moyen de technologies exclusives, ce ruban en plastique biologique est en outre durable. Plusieurs agriculteurs l’ont déjà testé et témoignent de son efficacité.

Source: Fresh Plaza, 18 août 2021

Afrique du Sud : construction d’une unité de conditionnement d’avocats du futur dans le Limpopo

L’un des plus grands centres de manutention d’avocats, le Mooketsi Packhouse, est en cours de construction dans le Limpopo, en Afrique du Sud. Cette unité de 11 200 m2 aura une capacité d’emballage des avocats et des tomates de 70 000 tonnes par an, sera équipée d’installations de conditionnement de classe mondiale et permettra aux producteurs d’avocats du Limpopo d’avoir accès à de nouveaux marchés.

Source: Fresh Plaza, 15 juillet 2021

Les exportations d’oranges Valencia à nouveau revues à la baisse en Afrique du Sud

Les exportations sud-africaines d’oranges Valencia continuent de diminuer. Depuis le début de la saison, les exportations d’oranges Valencia ont été réduites de près de 3 millions de cartons et le groupe de réflexion sud-africain sur l’orange Valencia prévoit de continuer sur cette voie. Une différence de 10 millions de cartons entre les expéditions et les cartons emballés a été constatée après l’interruption d’emballage d’une semaine. On s’attend à ce que la récolte de Navel finisse par être proche de l’estimation initiale de 26 millions de cartons de 15 kg.

Source: Fresh Plaza, 18 août 2021

La première saison de safran d’Afrique du Sud dépasse les attentes

L’Afrique du Sud s’est lancée cette année dans une nouvelle culture : le safran. Dans des conditions favorables, les cormes de safran se multiplient sous terre en moyenne environ trois fois par an. Avec un taux de réussite de 95 %, les agriculteurs sud-africains se montrent optimistes au sujet du développement de cette culture. Le safran sud-africain ayant été déclaré de qualité supérieure selon la classification ISO, l’Afrique du Sud est en train de devenir l’un des principaux fournisseurs de safran au monde. En ce qui concerne la commercialisation, le Moyen-Orient semble être intéressé par la récolte et des négociations ont déjà commencé avec diverses parties.

Source: Fresh Plaza, 17 août 2021

Le partenariat Eosta en lice pour un prix

Eosta, membre de COLEACP, a annoncé que son partenariat avec le producteur d’agrumes Groenheuwel en Afrique du Sud a atteint la finale de l’Eco-Logic Climate Change Award. Groenheuwel a été désigné pour ce prix car sa méthode de culture biologique produit moins de CO2 et séquestre davantage de carbone dans le sol. En 2020, le groupe a installé 2 775 panneaux solaires qui produisent 2 393 MWh d’électricité par an. Son vaste entrepôt fonctionne désormais en grande partie à l’énergie solaire. Soil & More Impacts à Hambourg a calculé qu’en 2020, la production d’agrumes biologiques pour Eosta a permis d’économiser environ 280 000 kg de CO2 par rapport à la culture conventionnelle. Les économies de consommation d’électricité – grâce aux panneaux solaires – s’élèvent à 2,3 millions de kg de CO2 par an. Au total, cela représente une économie de 2,6 millions de kg de CO2 par an !. Les lauréats des prix Eco-Logic seront annoncés lors de la conférence sur le climat COP26, début novembre.

Source: Eurofruit, 3 septembre 2021

État des lieux de l’agrumiculture au Bénin

Dans un article de Fresh Plaza, Fabrice Afloukou, phytopathologiste et spécialiste de la pathologie des agrumes, expose les défis et les perspectives de l’agrumiculture au Bénin. L’article évoque le virus de la Tristeza et ses insectes vecteurs (Aphis gossypii et Toxoptera aurantii), qui sont présents au Bénin et ont récemment été signalés en abondance dans des États (Ogun, Osun, Oyo et Lagos) du Nigeria voisins des zones de production béninoises, et explique les raisons de cette forte pression des maladies et des ravageurs sur les agrumes au Bénin.

Source: Fresh Plaza, 23 juillet 2021

Trafrule, une nouvelle usine de transformation de fruits et légumes en Côte d’Ivoire

Le ministre du Commerce et de l’Industrie de la Côte d’Ivoire a récemment inauguré une nouvelle usine de transformation des fruits, Trafrule, dans la région de l’Agneby Tiassa. Cet investissement de 6,3 millions de FCFA servira à produire du concentré de tomates et du jus de mangue et d’ananas, ce qui créera des emplois directs et indirects pour les producteurs de la région. L’usine contribuera aussi à limiter les pertes post-récolte.

Source: Commodafrica, 19 juillet 2021

Ghana : lancement de la deuxième phase du programme Econobio

Fin juin 2021, la France et le Ghana ont signé la deuxième phase du programme Econobio de l’ONG Noé. Econobio II est financé par l’AFD, le Critical Ecosystem Partnership Fund et la Fondation Sofi Tucker. Durant la première phase du projet, 4 900 producteurs, dont 50 % de femmes, ont été « autonomisés » et cinq chaînes de valeur durables ont été dynamisées : le beurre de karité biologique, l’huile de coco vierge biologique, le miel, le cacao biologique et « Climate Smart », et la noix de kombo. La deuxième phase poursuit plusieurs objectifs, dont la restauration de terres forestières (300 000 ha), avec la plantation de 150 000 arbres locaux, l’investissement dans des installations de transformation pour permettre à 5 500 producteurs locaux, dont 50 % de femmes, d’améliorer leurs conditions de vie.

Source: Commodafrica – 1er juillet 2021

La culture de l’ananas stimule les exportations du Ghana

L’année 2019 a été marquée par une augmentation de la demande d’ananas sur le marché mondial, ce qui a permis au Ghana d’augmenter ses exportations d’ananas sur les marchés mondiaux. Selon Stephen Mintah, directeur général de Sea Freight Pineapple Exporters of Ghana et président de COLEACP, le défi actuel consiste à proposer des prix concurrentiels sur le marché et à obtenir des capitaux pour améliorer la production. Grâce à ses conditions climatiques, le Ghana peut produire des fruits très frais et très sucrés pour répondre à la demande mondiale.

Source: Fresh Plaza, 18 août 2021

Ghana : ça bouge dans la tomate

La production de tomates au Ghana n’a guère augmenté ces dernières années. Un quart de la consommation nationale serait importée, en grande partie de manière informelle en provenance du Burkina Faso. Le Council for Scientific and Industrial Research-Crops Research Institute (CSIR-CRI) a mis au point cinq nouvelles variétés de tomates qui sont aujourd’hui introduites dans le district d’Agortime-Ziope de la région de la Volta et le seront également dans d’autres régions du pays, en particulier dans les régions Ashanti et Bono. Ces nouvelles variétés sont résistantes au virus des feuilles jaunes en cuillère (TYLCV), ont des rendements élevés et mûrissent plus rapidement. Un pas de plus vers la transformation a été franchi avec l’inauguration d’une usine de transformation de la tomate à Domfete, dans le district de Berekum West de la région de Bono. Construite par le groupe ghanéen Weddi Africa Ltd, l’usine a une capacité de transformation de 40 000 tonnes de tomates fraîches par an et dispose d’une chambre froide de 500 tonnes.

Source: Commodafrica, 30 août 2021

Les exportations de légumes ghanéens vers le marché de l’UE

Les interceptions d’organismes nuisibles dans les produits de base exportés du Ghana vers les marchés de l’UE sont tombées d’un pic de 330 en 2014 à 11 en 2020. Cela s’explique en partie par l’achèvement récent du projet « Strengthening the horticulture sector in Ghana to enhance exports to the EU » (Renforcer le secteur de l’horticulture au Ghana pour améliorer les exportations vers l’UE), financé par le mécanisme néerlandais pour l’entrepreneuriat durable et la sécurité alimentaire (FDOV) et mis en œuvre par CABI avec des partenaires locaux. Le projet a été réalisé par le biais d’un partenariat public-privé impliquant le gouvernement, les agriculteurs commerciaux, les exportateurs et les importateurs néerlandais afin de relever certains défis du secteur horticole.

Source: CABI blog, 17 août 2021

Ghana et Éthiopie : des centres de recherche sur la chaîne du froid solaire pour réduire les pertes après récolte

Charles L. Wilson, du World Food Preservation Center, affirme que le moyen le plus efficace de réduire les pertes alimentaires après récolte dans les pays en développement est de renforcer leur chaîne du froid, la plupart des pertes se produisant pendant la transformation, le transport et le stockage des aliments. Afin de maximiser leur impact sur la réduction des pertes après récolte en Afrique, cinq universités ghanéennes et éthiopiennes se sont associées pour mettre en place des « Solar Cold Chain Research Centers ».

Source: World Food Preservation Center via LinkedIn, 23 avril 2021

Ghana : libéralisation tarifaire avec le Royaume-Uni

À partir du 1er septembre 2021, le Ghana procédera à une série de libéralisations tarifaires dans le cadre des mesures visant à satisfaire aux exigences de l’Interim Trade Partnership Agreement (ITPA) conclu entre le Ghana et le Royaume-Uni. Le Ghana réduira ainsi certains droits de douane sur les marchandises en provenance du Royaume-Uni. L’ITPA a été ratifié par le Parlement ghanéen en mai de cette année, après que le Royaume-Uni a clôturé son processus de sortie de l’UE. Cette décision a permis aux deux pays de négocier de nouveaux régimes tarifaires puisque le Royaume-Uni ne peut plus se prévaloir des conditions commerciales en vigueur entre l’UE et ses partenaires.

Source: Fresh Plaza, 1 septembre 2021

Nigeria : les agriculteurs dotés de moyens pour stimuler la production de gingembre

Agrolog General Services Ltd, en collaboration avec la Fondation Mastercard, va soutenir 60 000 petits agriculteurs dans des communautés indigènes vulnérables qui pratiquent la culture du gingembre dans l’État de Kaduna. Le partenariat fournira des matériaux, des capacités et un soutien structurel afin de stimuler la production de gingembre et d’augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes et les adultes au Nigeria. Le Dr Manzo Maigari, directeur général d’Agrolog, a expliqué qu’en plus de faire passer les rendements de gingembre de 18 à 25 MT/ha, l’intervention permettra également de créer 60 000 emplois dans les exploitations et en dehors pour les agriculteurs et les membres de leurs communautés.

Source: Mastercard Foundation, 25 août 2021

Les producteurs d’oignons sénégalais frappés par l’excédents

Le Sénégal est en proie à une surabondance d’oignons, avec des prix en chute libre. Les agriculteurs du pays, qui produisent environ 450 000 tonnes d’oignons par an, attribuent le problème à une concurrence étrangère accrue et à un manque de capacité de stockage. Toutefois, le gouvernement affirme également que les agriculteurs ont surproduit cette année, inondant le marché d’oignons et faisant baisser les prix. Le secteur de l’oignon au Sénégal connaît des difficultés depuis longtemps. Près d’un tiers de la récolte est perdu chaque année. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a noté, dans un rapport de 2018, que l’utilisation de semences de mauvaise qualité par les agriculteurs sénégalais contribue au problème.

Source: Fresh Plaza, 7 septembre 2021

Baisse de 17 % pour les exportations de bananes camerounaises en juillet 2021

Les trois opérateurs camerounais, Plantations du Haut Penja (PHP), Cameroon Development Corporation (CDC) et Boh Plantation (BPL) ont exporté ensemble 12 459 tonnes de bananes en juillet 2021 contre 15 157 au mois de juin 2021, soit une baisse de 17,80 % (2 698 tonnes). Néanmoins, en comparaison avec les chiffres de l’année dernière à la même période, les exportations sont en hausse. Globalement, 12 459 tonnes ont été exportées en juillet 2021, contre 11 695 tonnes en juillet 2020, soit une hausse de 764 tonnes (6,53 %).

Source: Fresh Plaza, 11 août 2021

CARAÏBES

La République dominicaine a un grand potentiel de production de fruits du dragon pour l’exportation

Mariana Tavárez, administratrice adjointe des marchés dominicains d’approvisionnement agricole (Mercadom), déclare : « Nous devons miser sur cette culture, soutenir les producteurs qui la pratiquent et encourager ceux qui n’ont pas encore décidé de se lancer, car il s’agit d’une culture qui produit jusqu’à six cycles par an. » Selon madame Tavárez, la production locale de pitaya a augmenté, un nouveau groupe de consommateurs appréciant ce fruit exotique. Le fruit du dragon est devenu un produit rentable et durable qui a le potentiel d’atteindre les marchés internationaux.

Source: Fresh Plaza, 20 juillet 2021

République dominicaine : premières exportations d’avocats et de pitayas vers les EAU

Le ministre des Affaires étrangères de la République dominicaine, Roberto Alvarez, a confirmé que le pays a expédié une cargaison d’avocats, de pitayas et d’ananas aux Émirats Arabes Unis (EAU). C’est la première fois que le pays exporte des avocats et des pitayas vers cette destination. Les ananas de Piña Bonita, les avocats d’Ocoa Avocados et les pitayas de Tropihaya sont déjà disponibles dans les rayons des hypermarchés LuLu, l’une des plus grandes chaînes de magasins d’Asie et la plus importante du Moyen-Orient, grâce à l’entreprise dominicaine YSM Capital SRL et à sa consœur émiratie Blue Bay Trade. Les autorités du secteur agricole ont largement soutenu la pitaya (fruit dudragon) en République dominicaine dans le but d’augmenter les exportations par le biais de la diversification.

Source: Fresh Plaza, 30 août 2021

EUROPE

La Commission prend des mesures à l’encontre de pays de l’UE concernant les pratiques commerciales déloyales

La Commission européenne a engagé des procédures d’infraction à l’encontre de 12 États membres pour n’avoir pas transposé les règles de l’UE interdisant les pratiques commerciales déloyales dans le secteur agroalimentaire dans le délai imparti. La directive européenne révolutionnaire 2019/633 sur les pratiques commerciales déloyales a été officiellement adoptée en avril 2019 (cf. actualités COLEACP du 17 mars 2021). Chaque État membre de l’UE disposait de deux ans à compter d’avril 2019 pour donner force de loi à la directive (ou la « transposer »). Toutefois, au 27 juillet, seuls 15 États membres avaient informé la Commission qu’ils avaient pris toutes les mesures nécessaires à cet effet. Par conséquent, la Commission a envoyé des lettres de mise en demeure aux 12 États membres restants pour les inviter à adopter les mesures pertinentes et à les lui communiquer. Ces 12 pays ont à présent deux mois pour répondre.

Source: Euractiv, 19 août 2021

Les prix moyens des pommes dans l’UE restent relativement stables

Les prix moyens des pommes dans l’UE restent relativement stables dans une fourchette haute pendant la campagne de commercialisation en cours (récemment plus de 20 % au-dessus de la moyenne historique). En ce qui concerne le marché des pommes, le marché intérieur se porte relativement bien, tandis que les exportations extracommunautaires connaissent quelques difficultés en raison de problèmes de logistique. Pour les pays dont l’offre est supérieure à la moyenne, l’option des destinations d’exportation sera davantage nécessaire que lors des deux campagnes précédentes.

Source: Fresh Plaza, 9 août 2021

Les distributeurs accélèrent le développement de leur offre végétale

La marque Hari&Co d’alternatives végétales arrive chez Carrefour. La semaine dernière, c’était au tour des Nouveaux Fermiers d’entrer chez Franprix. Hari&Co est désormais disponible dans 2 500 points de vente, dont 1 000 nouveaux magasins Carrefour. La start-up, fondée en 2014 par Emmanuel Brehier et Benoît Plisson, a développé une gamme de boulettes, de nuggets et de galettes fabriqués à base de légumineuses bio cultivées en France.

Source: LSA, 7 septembre 2021

France : les trois fruits exotiques que l’on vend le plus

Selon François Moran, de la société Tropibana située sur le Marché international de Rungis, depuis le début de la crise du Covid, trois fruits exotiques semblent se démarquer des autres auprès du consommateur : « Depuis mars 2020, les ventes de gingembre, de citron vert et de papaye sont particulièrement dynamiques. Aujourd’hui, en exotique, il s’agit du top 3 de nos ventes. » Ce succès est particulièrement lié à l’effet Covid, certains fruits et légumes étant connus pour leurs bienfaits sur la santé. C’est le cas du gingembre, du citron et de la papaye, qui sont riches en antioxydants. Pour les autres fruits exotiques en revanche, la demande cet été n’a pas été particulièrement élevée.

Source: Fresh Plaza, 23 août 2021

Augmentation de 46 % des importations allemandes de pastèques en 2020

Selon l’Office statistique du Land allemand de Bade-Wurtemberg, le volume des importations de ces fruits peu caloriques a augmenté de 46 % par rapport à l’année précédente. La principale période d’importation de ce fruit est l’été, entre mai et août. Son principal pays producteur est l’Espagne, qui détient une large part du marché de la pastèque dans le sud-ouest de l’Europe.

Source: Fresh Plaza, 23 août 2021

Des agriculteurs italiens produisent la plus grosse cerise au monde

Des agriculteurs italiens ont à nouveau battu le record de la plus grosse cerise au monde. La nouvelle détentrice du record de la cerise la plus grosse et la plus lourde pèse 33,05 grammes et bat le précédent record de 26,45 grammes déjà obtenu par un agriculteur italien de Ferrare en février de cette année. Le record a été battu alors que 2021 est une mauvaise année pour les cerises italiennes, avec des pertes d’un fruit sur quatre en raison du mauvais temps.

Source: The Guardian, 7 juillet 2021

Pays-Bas : le marché de la mangue se redresse après un mois d’août difficile

Henk van der Meij, de Hars & Hagebauer (H&H) BV, « le spécialiste de la mangue », indique que l’année dernière a été marquée par des pénuries en août parce que la saison du Sénégal n’avait pas commencé, mais que cette année, un approvisionnement suffisant de tous les côtés a entraîné une baisse des prix. « Cependant, le marché semble s’assainir, en partie à cause des retards dans l’approvisionnement du Brésil », ajoute-t-il. « Israël n’a pas encore produit beaucoup non plus. Les premières mangues Osteen espagnoles arrivent sur le marché, mais elles se situent à un niveau complètement différent de celui des livraisons par bateau, ce qui signifie qu’elles ne sont pas vraiment compétitives. » Les prix augmentent progressivement et tout porte à croire que la barre des 5 euros pourrait être atteinte pour les gros calibres. En ce qui concerne la variété, les supermarchés s’en tiennent de plus en plus aux Kent et Keitt.

Source: Fresh Plaza, 1 septembre 2021

Eosta économise 500 000 contenants en plastique pour les myrtilles biologiques

Au cours de la prochaine saison, Eosta / Nature & More remplacera au moins 500 000 contenants en plastique de myrtilles par des boîtes en carton. Le nouvel emballage a été développé en coopération avec un gros client et comporte toujours une petite fenêtre en bioplastique. Eosta a également développé des options totalement exemptes de plastique. En collaboration avec des détaillants de toute l’Europe, Eosta espère économiser des millions de boîtes en plastique pour les myrtilles dans les années à venir.

Source: Fresh Plaza, 24 août 2021

Le Portugal investit dans le secteur des fruits

Le Portugal a choisi d’investir massivement et de lancer un appel aux investisseurs étrangers pour stimuler sa production de fruits. Cet effort a été couronné de succès et a permis de produire 0,94 million de tonnes de légumes et 1,2 million de tonnes de fruits. En 2020, les exportations de fruits représentaient une valeur de 780 millions d’euros, dont 185 millions d’euros d’exportations de framboises portugaises et 500 000 tonnes de fruits, les oranges, les poires et les pommes étant les principaux produits d’exportation en termes de quantité. Les produits les plus importés sont les mangues, les bananes, les oranges, les oignons, les melons, les tomates et les pastèques. L’Espagne est le principal fournisseur et acheteur du Portugal, suivie de l’Afrique du Sud, du Costa Rica, de la Colombie et des Pays-Bas.

Source: Fresh Plaza, 10 août 2021

Foodsteps lance des certifications carbone pour les entreprises alimentaires

Une start-up britannique spécialisée dans les technologies alimentaires a lancé une base de données sur l’impact des aliments qui permet aux entreprises de calculer, réduire et afficher facilement l’impact environnemental de leurs produits alimentaires. Cette première base de données sur l’impact des aliments couvre plus de 1 000 ingrédients et prend en compte l’empreinte carbone, la pollution, l’utilisation de l’eau et l’utilisation des terres. Anya Doherty, fondatrice de Foodsteps, déclare : « Je suis convaincue que si nous parvenons à rendre l’évaluation et la communication des informations environnementales plus accessibles et standardisées dans l’industrie alimentaire, il n’y aura aucune raison pour qu’elles ne deviennent pas aussi courantes que les informations nutritionnelles. »

Source: Fresh Produce Journal, 5 août 2021

GLOBAL

GLOBALG.A.P. : consultation publique supplémentaire au sujet de la version 6 du référentiel IFA pour les fruits et légumes

Ces deux dernières années, GLOBALG.A.P. a coordonné la révision de son célèbre référentiel Système Raisonné de Culture et d’Élevage (IFA). Au cours de deux consultations publiques, près de 700 parties prenantes ont envoyé plus de 2 500 commentaires sur les projets de documents. Toutes les premières ébauches de la version 6 du référentiel IFA ont été rédigées de manière à permettre la certification Global Food Safety Initiative (GFSI). Toutefois, au vu d’une remarque souvent formulée par les parties prenantes du secteur des fruits et légumes, de nombreux éléments du dernier projet semblaient encore trop prescriptifs et ne répondaient pas aux besoins de la majorité, qui n’a pas besoin de la certification GFSI. GLOBALG.A.P. a donc décidé de proposer deux éditions parallèles de la version 6 du référentiel IFA : une version adaptée aux exigences de la certification GFSI et une nouvelle version qui applique une approche simplifiée, basée sur les risques et axée sur les résultats, qui convient à la majorité des producteurs. Comme cette décision aura un large impact, le projet de nouvelle édition alternative de la version 6 du référentiel IFA pour les fruits et légumes (non utilisable pour la certification GFSI) sera soumis à une consultation publique supplémentaire du 23 août au 17 septembre. Les informations sur la participation à la consultation seront publiées ici. Après la consultation finale, les deux éditions du référentiel IFA devront être approuvées par les comités techniques avant d’être soumises pour approbation au conseil consultatif de GLOBALG.A.P. en octobre 2021.

Source: GLOBALG.A.P., 2 août 2021

Accord SPS : dix résultats clés de 2020

Le Comité des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) de l’OMC examine chaque année la mise en œuvre de l’Accord SPS. Le document « Ten key results from 2020 » consacré à l’examen de 2020 porte sur le respect par les membres des exigences de notification prévues par l’Accord SPS et sur les préoccupations soulevées au sein du Comité SPS, souvent en réponse à ces notifications. Les gouvernements sont tenus de notifier aux autres membres, par l’intermédiaire du Secrétariat de l’OMC, les mesures proposées qui peuvent avoir un effet important sur leur commerce et qui ne sont pas conformes aux normes internationales pertinentes.
Parmi les principaux résultats, citons :
– Plus de 2 000 notifications SPS ont été envoyées par les membres de l’OMC en 2020, un record absolu.
– Les pays en développement ont envoyé plus de notifications SPS que les pays développés.
– La Tanzanie figurait parmi les dix premiers auteurs de notifications SPS en 2020.

Source: World Trade Organization, juillet 2021

Premier ananas « Zéro Carbone » au monde pour Omer-Decugis & Cie

Omer-Decugis & Cie, spécialiste des fruits et légumes frais et exotiques, annonce le premier ananas « Zéro Carbone » au monde. Grâce à la mesure et à la compensation de l’intégralité de ses émissions carbone depuis les plantations en Équateur jusqu’à sa plateforme située sur le Marché International de Paris-Rungis en France, l’ananas « Terrasol » a atteint la neutralité carbone, certifiée par TUV Rheinland au premier semestre 2021, et soutient déjà deux projets en lien avec la préservation de l’environnement en Amérique latine.

Source: Fresh Plaza, 9 juillet 2021

L’inflation frappe durement le secteur de la banane

Le secteur de la banane se dirige vers une période de surproduction, comme c’est le cas chaque année à cette époque. Des livraisons arrivent actuellement de plusieurs régions productrices, dont le Mexique, le Guatemala, le Honduras, la Colombie et l’Équateur. « Tout le monde a produit un volume supérieur de 10 % au volume normal », déclare Andy Thomas-Stivalet, de Kadivac Produce. Or, la demande est plus faible cette année. L’inflation suscite également des inquiétudes et se traduit par des augmentations des prix du carton, de la colle, des panneaux d’angle, du plastique de garnissage des boîtes, des sacs en plastique qui protègent les régimes de bananes, des palettes, des engrais, etc. « On parle d’une augmentation de 48 cents par boîte rien qu’au cours des trois derniers mois au niveau international. Ce sont des chiffres fous. Pour les producteurs, l’année peut déjà être ratée ou réussie avec une différence de 10 cents », explique M. Thomas-Stivalet.

Source: Fresh Plaza, 10 août 2021

Prévisions 2030 : production en hausse de 3,3 % et exportations de 3 millions de tonnes de mangues

Selon le rapport Agricultural Outlook 2021-2030, le groupe de fruits tropicaux comprenant les mangues, les mangoustans et les goyaves est considéré comme le deuxième groupe de fruits tropicaux à la croissance la plus rapide. Les exportations mondiales de ce groupe ont été estimées à 2,3 millions de tonnes en 2020 et devraient atteindre 3 millions de tonnes en 2030. L’Asie continuera de dominer le marché de la production et le Brésil, le Mexique et la Thaïlande se partageront des parts de marché.

Source: Fructidor, 20 août 2021

Marché mondial : l’oignons

Jusqu’à présent, 2021 a été une année de tous les extrêmes, en particulier pour le marché de l’oignon. Au Royaume-Uni notamment, les fortes variations des conditions météorologiques ont créé une saison de croissance compliquée, tandis qu’aux Pays-Bas, la production est en hausse de 11 % alors que les ventes sont encore lentes ; en effet, les oignons de la saison précédente entravent les ventes à l’exportation. En Chine, la logistique affecte toujours les ventes, les exportateurs ayant du mal à faire sortir les volumes du pays. Par ailleurs, l’augmentation de la demande intérieure ne suffit pas à maintenir les prix à un niveau élevé. En Afrique du Sud, c’est tout le contraire, car la baisse de la production pousse les prix à la hausse. Vous pouvez lire le rapport complet ici.

Source: Fresh Plaza, 23 juillet 2021

Marché mondial : la grenade

Alors que la saison des grenades débute dans l’hémisphère nord, certains pays comme les Pays-Bas et le Royaume-Uni vont recevoir la nouvelle récolte en provenance d’Égypte, d’Israël et d’Espagne, et l’Amérique du Nord s’attend à une bonne récolte en Californie. En Afrique du Sud, les excellentes conditions de croissance sont de bon augure pour la saison à venir. « Il est trop tôt pour dire comment sera la prochaine récolte, mais nous espérons que l’hiver humide et froid que nous avons connu sera de bon augure », déclare un producteur de grenades du Cap-Occidental. L’industrie sud-africaine de la grenade a connu une forte croissance au cours de la dernière décennie.

Source: Fresh Plaza, 20 août 2021

Marché mondial : l’avocat

Le marché mondial de l’avocat se porte généralement bien parce que ce fruit continue de gagner en popularité partout, les avocats tant cultivés localement qu’importés affichant de bons prix dans beaucoup de pays. Aux Pays-Bas, les avocats Greenskin profitent d’un marché favorable, mais les avocats Hass de plus gros gabarit sont sous pression. La Belgique connaît des prix élevés malgré l’augmentation de la production au Pérou. La demande dans le secteur de la vente au détail au Royaume-Uni a été très bonne. L’ouverture de la restauration et de l’hôtellerie a entraîné un ralentissement des ventes au détail, qui restent toutefois fortes. L’avocat est de plus en plus populaire en Italie, où des problèmes logistiques et la forte demande estivale ont fait grimper les prix. En Espagne, la production d’avocats continue d’augmenter étant donné que ce produit affiche de bons prix pendant sa saison. En revanche, la saison de l’avocat a été décevante en Afrique du Sud, où des troubles ont entraîné des problèmes de transport. Vous pouvez lire le rapport complet ici.

Source: Fresh Plaza, 16 juillet 2021

L’avocat sera le fruit tropical le plus commercialisé au monde d’ici 2030

D’ici 2030, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pensent que l’avocat deviendra le fruit tropical le plus commercialisé au monde avec un volume d’exportation de 3,9 millions de tonnes et une production mondiale estimée à environ 12 millions de tonnes. Selon les estimations des deux organisations, l’Amérique latine et les Caraïbes représenteront près de 74 % de la production d’avocats, le Mexique augmentera sa production de 5,2 % par an et sa part dans les exportations passera à près de 63 %, et les États-Unis et l’UE resteront les premiers importateurs avec respectivement 40 et 31 % des importations mondiales en 2030.

Source: Fresh Plaza, 7 juillet 2021

Les avocats et la vanille parmi des dizaines d’espèces sauvages apparentées à des plantes cultivées menacées d’extinction

Selon une étude, les espèces sauvages apparentées à certaines des plantes cultivées les plus importantes du monde, dont les pommes de terre, l’avocat et la vanille, sont menacées d’extinction. La vanille, une orchidée originaire d’Amérique du Sud et centrale, est la plus menacée, les huit espèces sauvages présentes dans la région figurant toutes sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme étant en danger ou en danger critique d’extinction. Trois espèces d’avocats sur cinq sont en danger, tandis que 23 % des pommes de terre sauvages sont menacées d’extinction. Des variétés sauvages de haricots, de courges, de piments et de tomatilles figurent également dans l’étude, qui révèle que 35 % de toutes les espèces étudiées sont menacées d’extinction, en grande partie à cause de l’agriculture et de l’utilisation de pesticides.

Source: The Guardian, 7 septembre 2021

La durabilité est essentielle pour la croissance de l’avocat

La principale conclusion du Global Avocado Congress, qui a rassemblé cette semaine 1 400 participants de 74 pays, est que les fournisseurs qui continuent à investir dans leurs activités, l’environnement et les actions sociales ont encore de nombreuses possibilités d’augmenter leurs ventes d’avocats. Dans un volet spécial consacré au marché européen, Davide Perotto, d’Europanel, a déclaré que les ventes d’avocats avaient connu une croissance impressionnante durant la pandémie, avec plus de 11 millions de nouveaux acheteurs et 183 millions d’euros de croissance supplémentaire sur le continent l’année dernière. Contrairement à la tendance observée dans d’autres catégories, les avocats ont en fait vu leur fréquence d’achat augmenter, les consommateurs ayant adopté de nouvelles habitudes et occasions de consommation pendant le confinement. La France et l’Espagne sont les marchés européens les plus développés pour les avocats, tandis que le Royaume-Uni et l’Allemagne présentent un grand potentiel en tant que marchés caractérisés par une consommation élevée, où les avocats sont toutefois encore considérés comme un produit de niche. Le nombre de nouveaux acheteurs augmente aussi considérablement en République tchèque et en Slovaquie. M. Perotto a souligné que, malgré l’inévitable récession qui suit la pandémie, il est probable que les ventes de produits alimentaires vont continuer à croître et que cette période est dès lors un moment critique pour les fournisseurs, qui doivent continuer à investir dans la perspective d’une croissance à long terme.

Source: Fresh Produce Journal, 3 septembre 2021

TECHNOLOGIES

Avocat : application d’un revêtement d’extension de la durée de conservation

Pour allonger la durée de conservation des avocats, Liquidseal a développé un revêtement liquide qui peut être appliqué de deux manières différentes : il peut être pulvérisé sur le produit ou le produit peut être immergé dedans. Le liquide donne l’assurance que les avocats arriveront en parfait état et seront préservés pendant les longs transports. Il agit uniquement au niveau de la conservation et n’a pas d’influence sur la qualité. Le contrôle de la qualité reste donc effectué normalement, de même que les traitements destinés à garantir la qualité. Total Exotics, l’un des partenaires de Liquidseal, a choisi d’appliquer également le revêtement liquide au niveau des pays d’origine de ses importations et a noté depuis lors de bons résultats. Liquidseal met actuellement au point des enrobages pour d’autres fruits, comme les mangues.

Source: Fresh Plaza, 9 août 2021

eatFresh-FC permet aux fruits frais coupés de durer plus longtemps

Désormais, les restaurants, les hôtels, les épiceries, les entreprises de services alimentaires et les entreprises désireux d’offrir des fruits frais coupés qui durent jusqu’à 500 fois plus longtemps ont une solution biologique avec eatFresh-FC. Ce mélange de minéraux, d’acides de fruits et de vitamines certifiés biologiques empêche l’oxydation tout en contrôlant la croissance des levures, des moisissures et des bactéries coliformes qui peuvent résulter du vieillissement des aliments. Il est ainsi possible de garder les fruits frais coupés délicieux et sûrs à manger. La durée de conservation moyenne des melons et des ananas fraîchement coupés est de 3 à 5 jours. eatFresh-FC déclare que des tests indépendants ont montré que les fruits traités peuvent se conserver 21 jours, ce qui permet aux transformateurs d’économiser de l’argent et d’éviter que les aliments ne se retrouvent dans les décharges.

Source: Fresh Plaza, 26 août 2021

Les emballages compostables pourraient être plus performants que le plastique pour les produits frais

Deux études examinées par des pairs révèlent que les emballages compostables sont aussi efficaces que le plastique conventionnel et pourraient même le surpasser en ce qui concerne la durée de conservation des produits frais. Ces résultats jettent un nouveau doute sur l’affirmation selon laquelle les emballages en plastique conventionnel sont la seule solution possible pour préserver la fraîcheur sur le marché. Les scientifiques de l’Agricultural Research Organization du Volcani Institute, en Israël, ont découvert que les emballages compostables de TIPA Corp. permettaient de conserver les poivrons jusqu’à 21 jours et les concombres jusqu’à 15 jours, soit plus longtemps que le plastique conventionnel. Les deux études ont conclu que l’emballage compostable micro-perforé constitue une alternative préférable aux plastiques traditionnels pour la conservation des légumes.

Source: FreshFruitPortal.com, 21 juillet 2021

Un robot à la pointe de l’amélioration de l’agriculture biologique

Adam Stager, de la société américaine TRIC Robotics, décrit le développement d’un nouveau robot qui traite les plants de fraises aux rayons ultraviolets (UV). Plusieurs fois par semaine, le robot autoguidé illumine les plants de rayons UV, tuant les organismes nuisibles (notamment les tétranyques, l’oïdium et la moisissure grise) sans affecter la culture. « Il fait simplement des allers-retours dans les rangs en diffusant la lumière d’une manière très spécifique qui nous permet de l’utiliser en remplacement des produits chimiques », explique M. Stager. « Son principe de fonctionnement basé sur l’ADN désactive le mécanisme de reproduction des organismes nuisibles. Grâce à cela, nous n’avons plus besoin de produits chimiques parce que nous sommes à même d’agir sur la façon dont les agents pathogènes des plantes nuisent aux rendements. »

Source: Fresh Plaza, 6 juillet 2021

Changement climatique et sécurité sanitaire des aliments

Une équipe internationale de scientifiques dirigée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a développé une méthodologie permettant d’identifier et de déterminer les risques émergents pour la sécurité de l’alimentation humaine et animale, la santé des végétaux et des animaux, ainsi que la qualité nutritionnelle des aliments en relation avec le changement climatique. L’approche adoptée est décrite dans un nouveau rapport intitulé « Climate change as a driver of emerging risks for food and feed safety, plant, animal health and nutritional quality » (Le changement climatique en tant que moteur de risques émergents pour la sécurité de l’alimentation humaine et animale, la santé animale et végétale, et la qualité nutritionnelle), qui comprend des « feuilles de score » permettant de caractériser les effets possibles du changement climatique sur un large éventail de questions liées à la sécurité des aliments. Le projet CLEFSA (« Climate Change and Emerging Risks for Food Safety ») a analysé plusieurs méthodes, dont des scénarios à long terme visant à anticiper les changements climatiques, la production participative (crowdsourcing) et la fouille de textes pour collecter des renseignements provenant de sources diverses d’information, un réseau de connaissance réunissant des experts issus d’agences internationales, et un outil d’analyse décisionnelle multicritères participatif.

Source: EFSA Topics, 25 juin 2020

Une nouvelle plateforme pour numériser la chaîne d’approvisionnement internationale des produits alimentaires

Cinq exportateurs de fruits et légumes frais d’Amérique latine, qui traitent ensemble 9 000 conteneurs par an, ont commencé à utiliser le premier système de gestion des exportations conçu pour les fruits et légumes. Cargo Produce, une start-up technologique basée au Texas (États-Unis), a pour objectif de numériser le premier kilomètre des produits (de l’origine au port de destination). Cargo Produce a développé une plateforme web à laquelle tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement de ses clients peuvent être connectés efficacement et dans laquelle ils peuvent retrouver toute la documentation dans un seul outil. Joaquín Rodriguez Montero, CRO et cofondateur de Cargo Produce, déclare : « Notre technologie nous permet de collecter et de comparer les données qui influencent le trajet des conteneurs, comme l’encombrement des ports, la météo, etc., et d’obtenir ainsi une ETA actualisée en temps réel. Si le statut change, par exemple en raison d’une perte de connexion dans un port de transbordement, nous le voyons immédiatement et le client aussi. Plus important encore, notre niveau de granularité de l’information va jusqu’aux UGS [unités de gestion des stocks] de nos clients. » Selon M. Rodriguez Montero, « le travail requis pour le premier kilomètre représente 70 % de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement internationale. Tout gain d’efficacité réalisé à ce niveau aura donc certainement un impact positif sur la vente des fruits sur les marchés mondiaux (dernier kilomètre). »

Source: FreshFruitPortal.com, 3 août 2021

LOGISTIQUE

La demande de fret aérien surpasse ses niveaux d’avant la crise sanitaire

Selon les données de l’IATA (International Air Transport Association), la demande de fret aérien poursuit une forte tendance à la croissance. La demande mondiale, mesurée en tonnes-kilomètres de fret (CTK pour « cargo tonne-kilometres »), a augmenté de 9,4 % par rapport à mai 2019. L’organisation compare les résultats mensuels de 2021 à ceux de 2019, dernière période durant laquelle le schéma était normal. Les résultats de 2020 sont en effet faussés à cause de l’impact du Covid. L’IATA souligne que la compétitivité des coûts du fret aérien par rapport à ceux du transport par conteneurs s’est améliorée. Avant la crise, le prix moyen du fret aérien était 12 fois plus élevé que celui du transport maritime. En mai 2021, il était seulement 6 fois plus cher.

Source: Fructidor.com, 22 juillet 2021

Le transport de marchandises à plus de 600 km/h

La société américaine Hyperloop TT a présenté au début du mois de juillet son concept de transport de fret capable d’acheminer des marchandises « avec une vitesse équivalente à celle de l’avion mais au coût du train », soit plus de 600 km/h. Le projet « HyperPort » permettrait ainsi d’acheminer jusqu’à 2 800 conteneurs par jour, une livraison « en quelques minutes au lieu de plusieurs heures », d’après Hyperloop TT. Le projet a été conçu en partenariat avec Hamburger Hafen und Logistik AG, une entreprise allemande, et la société espagnole d’ingénierie CT Ingenieros.

Source: Fresh Plaza, 21 juillet 2021

Maersk : nouveaux porte-conteneurs « neutres en carbone »

La plus grande compagnie de transport maritime du monde investit 1,4 milliard de dollars pour accélérer la décarbonation de ses activités en commandant huit porte-conteneurs pouvant être alimentés par du méthanol vert en plus du carburant conventionnel. L’armateur danois Maersk a annoncé que l’investissement dans ces nouveaux navires permettrait de réduire ses émissions de CO2 de plus de 1 million de tonnes par an grâce au remplacement des anciens navires utilisant des carburants fossiles. La commande de navires, passée auprès du Sud-Coréen Hyundai Heavy Industries, est la mesure la plus forte prise à ce jour pour décarboner le secteur mondial du transport maritime, qui est responsable de près de 3 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

Source: The Guardian, 24 août 2021