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Réunions régionales ACP sur la législation phytosanitaire de l’UE, le Brexit et d’autres sujets prioritaires

En décembre, le COLEACP a commencé une série de réunions digitales régionales pour les organisations nationales de protection des végétaux (ONPV).



La première a eu lieu le 4 décembre avec l’organisation du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Elle a été suivie d’une réunion le 15 décembre avec les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).



La troisième session, pour les ONPV du Pacifique, aura lieu le 17 décembre (en anglais).



La série se poursuivra en 2021 sur des sujets clés tels que les listes d’organismes nuisibles réglementés, la sensibilisation au TR4 (flétrissement du bananier, Fusarium oxysporum f.sp. cubense tropical race 4), les certificats ePhyto, le Brexit et la plateforme TRACES.



Via le programme Fit For Market SPS, le COLEACP appuie les ONPV des pays ACP à renforcer leurs systèmes de contrôle sanitaire et phytosanitaire (SPS). Cette série de webinaires régionaux, généralement organisés en collaboration avec les principales organisations régionales, vise à maintenir à jour et à discuter des principaux problèmes phytosanitaires qui concernent les ONPV et le secteur des fruits et légumes. Les réunions consistent en de courtes présentations et discussions donnant un aperçu des principaux changements dans la réglementation phytosanitaire de l’UE, et doivent permettre de discuter de tout problème que les ONPV rencontrent du fait des nouvelles règles européennes. Parmi les sujets abordés, citons l’établissement des certificats phytosanitaires, les exigences d’information préalable pour les organismes de quarantaine prioritaires sur certains fruits et légumes, et des informations sur les questions liées à Brexit qui touchent les exportateurs horticoles des pays ACP.



Plus généralement, ces sessions interactives visent à promouvoir l’échange d’informations et d’expériences entre les participants et l’équipe du COLEACP. Les participants aux deux premières réunions ont identifié des problèmes clés, notamment la complexité à laquelle les ONPV sont confrontées pour se tenir informées de l’évolution de la législation européenne et adapter leurs systèmes électroniques. Les approches systémiques doivent être correctement mises en œuvre afin de ne pas perdre la confiance des pays importateurs de l’UE. De nouvelles approches de gestion seront nécessaires tant pour le secteur privé que pour les ONPV afin de développer des efforts collectifs pour répondre aux nouvelles exigences. Les secteurs privé et public doivent ainsi travailler main dans la main pour garantir la conformité des produits destinés à l’exportation.