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Mise à jour des lignes directrices pour les mangues fraiches exportées vers l’UE et nouvelles lignes directrices sur l’exportation de goyaves, papayes et anones fraiches

Le programme Fit For Marlet SPS vient de publier une mise à jour des “Lignes directrices sur l’exportation de mangues fraiches vers l’Union européenne” qui comprend les modifications mentionnées dans le nouveau règlement d’application de la Commission (UE) 2021/2285 applicable à partir du 11 avril 2022.

Ce guide explique ce qui doit être fait pour garantir que les exportations de mangues soient conformes aux exigences phytosanitaires de l’UE relatives aux mouches des fruits (Tephritidae). Il détaille les informations à fournir et les mesures à prendre, à tous les stades de la production à l’exportation, par les producteurs et les exportateurs, ainsi que par les autorités nationales et les services d’inspection.

Cette dernière mise à jour comprend les nouvelles règles qui affectent les exportations de mangues vers l’UE. Le texte modifié dans les lignes directrices « mangue » a été surligné en orange afin que les changements soient facilement visibles. Les principaux points à noter sont les suivants :

  • Modification du règlement de l’UE concernant la catégorisation des espèces de mouches des fruits (Tephritidae)
  • Texte à inclure dans les “Déclarations additionnelles” dans le certificat phytosanitaire

Un nouveau document sur l’exportation de goyaves, de papayes et d’anones fraiches a également été publié afin de souligner les nouvelles exigences introduites par le nouveau règlement. Celles-ci comprennent :

  • Des options qui spécifient des conditions strictes pour gérer la mouche des fruits Bactrocera dorsalis (Hendel) dans les fruits d’Annona L. et de papaye (Carica papaya L.). Elles concernent les exportations de ces produits en provenance de pays d’Afrique subsaharienne, ainsi que du Cap-Vert, des Comores, de Madagascar, de Maurice, de la Réunion et des Seychelles (entre autres).
  • Des options qui spécifient des conditions strictes pour lutter contre les mouches des fruits Bactrocera dorsalis (Hendel) et B. zonata (Saunders) dans les fruits de goyave (Psidium guajava L). Elles concernent les exportations de ces produits en provenance des pays d’Afrique subsaharienne, ainsi que du Cap-Vert, des Comores, de Madagascar, de Maurice, de la Réunion et des Seychelles (entre autres).

Ces documents sont divisés en deux parties. La première partie fournit des détails sur les mesures spécifiques requises en vertu de la réglementation sur les mouches des fruits. Ils décrivent les options qui peuvent être choisies pour garantir que les exportations sont exemptes d’organismes nuisibles et explique clairement comment remplir le certificat phytosanitaire. Les règles relatives à ces organismes nuisibles sont strictes et il est essentiel de remplir correctement le certificat pour éviter les problèmes administratifs et la destruction potentielle des envois lors des contrôles aux frontières de l’UE.

La deuxième partie du document est une ligne directrice pour la préparation d’un dossier à soumettre à l’UE pour la gestion de la mouche des fruits. Elle fournit un cadre pour guider le processus d’élaboration d’un plan d’action national et de soumission d’un dossier à l’UE, en soulignant les différents éléments qui doivent être inclus.

Ces guides ont été préparés par le COLEACP dans le cadre du programme “Fit For Market SPS “. Les éléments qu’ils contiennet ne sont ni exhaustifs ni exclusifs, et peuvent être pertinents ou non, selon la situation de chaque pays. Le contenu de chaque plan d’action national et de tout dossier soumis à l’UE reste de la seule responsabilité de l’ONPV et des acteurs du secteur privé des pays concernés, et des références et des liens sont donnés vers les réglementations et les normes internationales (NIMP) appropriées. Le contenu de cette publication relève de la seule responsabilité du COLEACP et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant les vues officielles de l’Union européenne.

 

Fit For Market SPS est un programme du COLEACP, financé par l’Union européenne et l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.